Coulisses d’une Photopoésie

Vu de loin, on pourrait se demander à quoi nous occupons nos journées. 

Ce Titi dégingandé, cette Fabienne empruntée… qui sont-ce? Un couple de rentiers? D’irresponsables ? D’illuminés ? 

Non non, rien de tout cela ! Depuis des années, nous saisissons des images, des dizaines de milliers à ce jour (ou peut-être pire, je le crains -> une bonne petite centaine de milliers 😲). Nous les trions au fil du temps, tablant sur des jours de pluie pour se mettre face aux écrans. Or ici, il pleut peu, alors le tri s’éternise… 

Mais - pour des raisons qui nous dépassent - rien n’arrêtant l’esprit de découverte de Fabienne, ni la puissance de déclic de Thibault , nous n’arrêtons pas de photographier

Et puis nous cueillons quelques exemplaires issus de cette vertigineuse collection dès que possible, un peu façon divination 🔮, façon tirage de tarot. Une lame ou plusieurs sortent du lot et badaboum !  immanquablement les mots se bousculent à la contemplation de la fleur, de la situation ou du paysage, vus le jour même où il y a dix ans.


Condition sine qua non pour Fabienne : avoir de l’inspirant sous les yeux - une ou plusieurs photographies - pour écrire de la poésie, à la fois très vite et minutieusement, jusqu’à ce que tout sonne juste. 
Parfois, une image brute suffira à faire naitre le texte. D’autres fois, la nécessité d’un montage survient, comme dans le cas de la Fleur couleur de lac, dont nous présentons ici les coulisses. Nous ne savons jamais comment l’idée vient, nous la prenons juste, trop heureux de voir apparaitre une fois de plus quelque chose de supplémentaire au réel. 

🕵 Pour toi, plus curieux que les autres au point d’être venu fouiller ici voir de plus près ce qui se trame, ce témoignage d’une manière de créer un peu dérangée, certes, mais indispensable à notre bien-être quotidien !


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